Les découvertes réalisées par l’équipe du Service Archéologique de Nantes Métropole, croisées avec les données anciennes issues de la littérature scientifique et des archives, constituent une ressource précieuse. Les analyser et les mettre en perspective permet non seulement de préserver la mémoire du patrimoine archéologique, mais aussi d’éclairer la vie des sociétés anciennes : leurs modes de vie, leurs structures sociales et leurs relations avec l’environnement et les ressources locales.

À partir de ces matériaux, plusieurs grands axes de recherche se dessinent. Ils portent sur l’histoire du peuplement de notre agglomération, l’évolution des milieux naturels, mais aussi sur les continuités, les héritages et les ruptures dans l’occupation du sol au fil du temps. Un autre champ d’étude essentiel concerne les pratiques funéraires, qui éclairent la manière dont les communautés du passé pensaient la mort, l’espace sacré et la mémoire collective.
Pour mener à bien ces recherches, le Service s’appuie sur un large réseau de partenaires. Il collabore avec les services et opérateurs d’archéologie publics et privés, la DRAC, des spécialistes aux disciplines et aux compétences variées (comme la Géologie, l’Archéogéographie ou l’Archéobotanique), ainsi qu’avec des chercheurs universitaires, des équipes du CNRS et des associations locales d’Histoire.
Ces projets s’inscrivent à la fois dans les orientations scientifiques définies par la programmation nationale de la recherche archéologique et dans les problématiques propres au territoire métropolitain. Le service accompagne également la formation des nouvelles générations en accueillant régulièrement des étudiants, à différents stades de leur parcours universitaire.
Les résultats de ces travaux nourrissent la recherche scientifique, à travers des publications régulières et la participation active des archéologues aux colloques, séminaires et rencontres spécialisées. Mais ils sont aussi largement partagés avec le grand public : expositions, conférences et actions de médiation permettent à chacun et chacune de découvrir et de s’approprier ce patrimoine commun.